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24/06/2012

Brèves du trottoir n° 78

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Contrairement à ce que vous pouvez croire au premier coup d’œil, ce n'est pas une femme qui attend Lydia, mais un homme.

Un travesti.

C'est dans le studio, habituellement, que les amateurs de sous-vêtements féminins se font déguiser par la fille. Plus rares sont ceux qui arrivent maquillés, rasés, épilés de la tête aux pieds.

Le vendredi en soirée, j'ai connu un temps où ça marchait fort.

17/06/2012

Brèves du trottoir n° 77

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Plusieurs d'entre elles se les gonflent, donnant à accroire qu'elles sont mieux informées que nous tous.

 

«  J'te jure que la princesse Diana était en tenue S.M. au moment de l'accident. C'est même à cause de ça que les journalistes n'ont pas eu le droit de faire des photos. Hein, c'est quelque chose ! ».

Brèves du trottoir n° 76


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Pour elle, j’eus des faiblesses de pâte à modeler.

 

Des fois, le samedi, en après-midi, elle se sentait un petit creux à l'estomac.

 

« Tu sais, ce qui serait rudement sympa c'est que tu ailles me chercher un hamburger et un coca chez MacDo, pendant que je fais mon client ».

 

J'y allais par la rue Blondel, me préparant à entendre sur mon passage Mimi - la femme tout en noir – s'exclamer : elle t'a encore réquisitionné ! Elle te mène par le bout du nez !

 

Comme s'il s'agissait du nez. 

20/05/2012

Brèves du trottoir n° 68

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La visitation

On a l'âge de ses artères.

13/05/2012

Brèves du trottoir n° 67

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Comment tu ne le reconnais pas ? Il y a des années, c'est vrai : c'est celui de la rue aux Ours avec Nathalie. Il me vient encore de temps en temps quand il en a marre des gros nichons de l'autre fofolle bourrée aux amphétamines.

15/04/2012

Brèves du trottoir n° 59

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Eux, z'étaient vite repérés.

Je parle des bonhommes qui restaient plantés sur place, des heures, rien qu'à guetter le va et viens des filles ainsi que les entrées et sorties de la clientèle.

Parmi tous ces mateurs, rarement l'un grimpait avec une des gagneuses.

« Ils font partie du décor ! » se criaient-elles en écho. Mais toutes s'en agaçaient. « A cause qu'ils nous regardent trop, on rate des clients. Y en a qui détestent être vus ». Alors elles engueulaient les voyeurs. Elles allaient en bousculer un pour qu'il parte, et c'était une dizaine qui s'éloignait, contournant les immeubles et revenant par l'autre extrémité de la rue.

Anita garde sa petite idée sur le sujet : Ceux là qu'attendent longtemps en nous lorgnant c'est surtout des qui peinent à jouir. S'ils nous montent de temps en temps, c'est parce qu'ils se sentent rassurés de ce qu'une prostituée n'espère pas une performance sexuelle de leur visite.

Anita s'est arrêtée à l'ancien Certificat d’Études Primaires. Cependant, elle a l'expérience de trente années de ruban parisien.

Allez faire avec elle des achats dans le Prisunic du coin, vous vérifierez qu'elle additionne dans sa tête et qu'elle connaît la somme à payer avant que la caissière présente le ticket.

- J'ai toujours été bonne en calcul mental.